PRESENTATION DE MINES SAINT-ETIENNE
« École d’ingénieur.e.s responsable, moteur d’innovations à impact sociétal » traduit l’engagement de nos enseignants-chercheurs et de notre personnel administratif et technique pour relever les défis des grandes transitions du XXIe siècle. Forts d’une histoire de plus de 200 ans, de l’excellence de nos personnels et de nos étudiant.e.s, nous assurons des missions de formation, de recherche, d’innovation, de transfert vers l’industrie et de culture scientifique, technique et industrielle. Avec 2 500 élèves, 500 personnels, et un budget de 50 M€, nous rayonnons sur 3 campus dédiés à l’industrie des futurs, à la santé et au bien-être et à la souveraineté numérique et microélectronique, situés dans 3 métropoles majeures : Saint-Etienne, Lyon et Aix-Marseille-Provence. Classée par le magazine l’Etudiant dans le TOP 10 national et présente dans les classements internationaux, Mines Saint-Etienne est membre du réseau T.I.M.E. des meilleures « Technological Universities » mondiales et, par son appartenance à l’Institut Mines-Telecom, membre de l’Université Européenne EULIST.
Rejoindre aujourd’hui Mines Saint-Etienne, c’est faire le choix de contribuer à son impact sur la société et sur les défis des grandes transitions du XXIe siècle, dans un environnement stimulant, international et à taille humaine, au service de nos étudiants, enseignants, chercheurs, partenaires industriels et universitaires.
UNE ECOLE DE L’INSTITUT MINES-TELECOM :
L’Institut Mines-Télécom est le 1er groupe public de Grandes Écoles d’ingénieur.e.s et de management de France. Constitué de huit Grandes Écoles publiques et de deux écoles filiales, l’Institut Mines-Télécom anime et développe un riche écosystème d’écoles partenaires, de partenaires économiques, académiques et institutionnels, acteurs de la formation, de la recherche et du développement économique.
La stratégie 2023-2027 de Mines Saint-Etienne s’inscrit dans celle de l’Institut Mines Telecom. Elle a pour ambition d’accompagner les transitions écologique, numérique, et générationnelle et d’en former les acteurs et de soutenir la souveraineté nationale et européenne en microélectronique et numérique.
Pour soutenir cette stratégie, elle recrute une Post-doctorante ou un Post-doctorant en Évaluation des procédés et flux de micropolluants dans les bassins versants du Rhône, Furan et Ondaine – Traçage spectroscopique et géochimique des sources sédimentaires et des métaux anthropogéniques.
ENVIRONNEMENT DU POSTE ET DESCRIPTION DES MISSIONS
Le Centre SPIN (Sciences des Processus Industriels et Naturels) est un département de recherche de l'École des Mines de Saint-Étienne. Il s'intéresse à l'étude des processus complexes impliquant des matériaux, des fluides, et des interactions environnementales à l’échelle industrielle et naturelle. Le centre couvre plusieurs domaines allant de la caractérisation des matériaux à la gestion des ressources naturelles et aux impacts environnementaux associés aux activités humaines. La quasi-totalité de son personnel appartient aux unités mixtes de recherche CNRS UMR 5307 - LGF et UMR 5600 - EVS.
Vous aurez pour principales missions :
1. Développement méthodologique du traçage sédimentaire :
Mettre en place une méthodologie innovante basée sur la spectroscopie à fluorescence X (µXRF) et la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier par réflectance totale atténuée (FTIR-ATR) pour le traçage rapide et non destructif des sources sédimentaires à l’échelle d’un grand bassin versant. L’objectif est de mieux circonscrire les contributions sédimentaires respectives des principaux affluents du Rhône à la charge sédimentaire en transit (sédiments mobiles) du fleuve le long du corridor rhodanien. L’une des applications de ces développements concernera les modalités de comblement des paléo-chenaux (sédiments immobiles) du Rhône. Par ailleurs, il s’agira sera également de tester cet outil sur de plus petits hydrosystèmes, tels que ceux du Furan et de l’Ondaine localisés dans le bassin de la Loire. La seconde application du sourcing sédimentaire consistera à participer à l’identification des zones sources de contamination métallique des sédiments mobiles (MES) et immobile (paléo-chenaux) du Rhône.
2. Analyse de la signature anthropique et résiduelle du plomb (Pb) :
Mener des recherches sur la signature géochimique du plomb (Pb) dans les sédiments du bassin versant du Rhône à partir de 90 échantillons de matières en suspension issus du réseau de stations de l'Observatoire des Sédiments du Rhône. Nous savons aujourd’hui que les teneurs en Pb et autres éléments traces métalliques (ETM) s’accroissent depuis le Rhône amont jusqu’à sa très basse vallée. Une source latente active demeure encore non identifiée. Il s’agira dans le cadre de ce travail de tester l’une des hypothèses sur son origine en explorant les signatures isotopiques du Pb des fractions lessivée et résiduelle des MES et des sédiments fins de comblement de paléo-chenaux du Rhône. Parallèlement, des expériences en laboratoire (réacteurs, percolation réactive) seront menées pour évaluer la capacité de solubilisation des métaux, notamment le plomb, en fonction des conditions hydrogéochimiques du milieu (débit, pH, température, etc.). L'objectif est d'améliorer la modélisation des flux de métaux dissous dans ces écosystèmes naturels.
3. Étude de la dynamique de stockage et de remobilisation des éléments traces métalliques (ETM) dans les lônes :
Analyser les processus de stockage et de remobilisation des ETM dans les zones de lônes du Rhône, en lien avec les programmes de remise en eau. L’objectif est d’évaluer la contribution de ces pièges sédimentaires dans la dynamique de contamination des eaux du Rhône et de déterminer si elles constituent des sources latentes significatives de la contamination actuelle au Pb. Cette étude contribuera à une meilleure compréhension des mécanismes physiques de rétention et de libération des ETM dans ces écosystèmes spécifiques. A cet égard, il s’agira d’estimer les stocks particulaires de Pb piégés dans ce type d’unité hydro-géomorphologique et de les extrapoler à l’échelle du corridor rhodanien. Ainsi, leur contribution totale pourra être comparée à celles des sources manquantes récemment estimées dans le cadre de l’OSR.
Les missions sont susceptibles d’évoluer en fonction des besoins du service et de Mines Saint-Etienne.
Le poste est basé sur le campus de Saint-Étienne.
Les travaux effectués seront valorisés par la publication d’au moins deux articles scientifiques et favoriseront la collaboration entre différents instituts (ISIS, INEE, INSU, INSHS) et UMR (LGF 5307, EVS 5600, Archéorient 5133, LGL-TPE 5276) du CNRS afin de répondre à des appels d'offres nationaux et internationaux. Ce projet soutiendra également une thèse en cours à l’École des Mines de Saint-Étienne, axée sur le transfert des contaminants métalliques dans le bassin minier et industriel de Saint-Étienne.
Les partenaires impliqués incluent notamment: Hugo Delile (CR CNRS, UMR 5133-Archéorient), Frédéric Paran (IR, UMR 5600-EVS), Jérémie Riquier (Mcf UJM, UMR 5600-EVS) et Rachel Seillier (PhD MSE, UMR 5307-LGF).
Le poste est basé sur le campus de Saint-Étienne. La participation aux activités portées par les campus de Saint-Étienne de l'Ecole des Mines de Saint Etienne et les collaborations internationales sont encouragées.